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FastFoot
24 janvier 2012

Le Real Madrid est-il prêt à vaincre ?

Barcelone, l’outsider de rêve

Après une première partie de saison dominée par le Real Madrid en Liga Primera, le championnat espagnol s’apprête à vivre une deuxième phase excitante, avec un Barça dans le rôle du challenger. Une situation que les Blaugranas n’avaient pas connue depuis 2008 et le règne éphémère de l’Allemand Bernd Schuster aux commandes de l’ennemi madrilène. Et même si la machine à gagner de Pep Guardiola sévit encore en Espagne et à travers l’Europe, aujourd’hui le rapport de force entre ces deux grandes institutions du football ibérique est plutôt favorable au Real de José Mourinho. Et pourtant, le 10 décembre dernier au Stade Santiago Bernabeu, c’est bien le FC Barcelone qui était venu s’imposer en terre madridista, et assez largement d’ailleurs (3 buts à un). Mais de fait, le Barça compte à ce jour cinq matchs nuls en Liga, sur dix-neuf rencontres jouées, pour une seule défaite, contre Getafe, le 26 novembre dernier. Voilà qui explique le retard accumulé au classement sur les partenaires du Portugais Cristiano Ronaldo, pourtant sifflé ces temps-ci par ses propres supporters. Le Real Madrid possède en effet 49 points soit cinq de plus que le FCB, pour une différence de buts de +49 contre +47 aux Catalans. Des chiffres assez hallucinants, qui traduisent bien à quel niveau de compétitivité les deux clubs sont arrivés.

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Fini en effet le cavalier seul de Barcelone et son trio magique Xavi-Iniesta-Messi, aujourd’hui même en Catalogne on éprouve des difficultés à voyager aux quatre coins de l’Espagne. A tel point que si un favori devait aujourd’hui sortir d’un sondage auprès d’observateurs du football ibérique, le Real serait certainement cité en premier. Alors que s’est-il passé pour que Karim Benzema et sa bande reviennent à la hauteur de la meilleure équipe du monde ? D’abord, le président Florentino Perez s’est offert l’un, si ce n’est le meilleur coach au monde, en la personne de José Mourinho, ex-entraîneur de Porto, Chelsea et dernièrement de l’Inter Milan. Un coach avec qui l’homme fort du club de la capitale compte bien gagner la Coupe d’Europe, qui lui échappe depuis déjà 2002, et le sacre face au Bayer Leverkusen. Ensuite, les joueurs clés de l’effectif madrilène se sont révélés cette saison, grâce notamment à des affinités naissantes. En effet, terminée la guerre des égaux, et place désormais à un esprit d’équipe entre les Ronaldo, Benzema, Ozil, Di Maria et autre Xabi Alonso qui forment aujourd’hui le noyau dur de cette équipe, avec bien évidemment les anciens Sergio Ramos et Casillas notamment.

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Enfin, il faut dire que la cellule de recrutement du nonuple vainqueur de la Ligue des Champions ne chôme pas, et que chaque saison, les meilleurs talents d’Europe posent leurs valises à Madrid. On parle ainsi des Marcelo, Coentrao ou encore Sahin, que Mr Perez arrache à leurs clubs formateurs. Au final, cela donne un effectif pléthorique et de qualité, une formation plutôt équilibrée et qui surtout se montre de plus en plus joueuse. Seulement, même si le Real occupe la première place de la Liga à la veille de la 20° journée, personne de peut affirmer avec certitude qu’il sera champion d’Espagne en fin d’exercice. Et ce, notamment à cause de l’agacement que commencent à faire voir les deux stars portugaises Ronaldo et Mourinho, à l’égard des sifflets dont ils sont désormais victimes… à Bernabeu ! Et oui cela paraît invraisemblable mais les deux principaux artisans de la réussite actuelle de Madrid sont victimes, pour le moment occasionnelles, de l’insatisfaction d’une partie du public très critique du stade madridista. Du coup, on se demande combien de temps va durer la domination des coéquipiers de Benzema, si même le public madrilène s’en prend à ses protégés.

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Car pendant ce temps-là, le Barça lui tente de ne plus faire d’écarts, et donc de refaire son retard au classement. Et même si la priorité du club est encore assez floue, entre une cinquième victoire en Coupe d’Europe, et un 22° titre de champion d’Epagne, le groupe de Pep Guardiola semble motivé à l’idée de ravir des trophées à l’ennemi juré. D’autant que la déprime actuelle de Cristiano Ronaldo part d’un échec à la course au Ballon d’Or, essuyé face à son principal concurrent depuis maintenant quatre ans, Lionel Messi. Messi qui a ainsi enregistré son troisième sacre consécutif de meilleur joueur de la planète, au dépend d’un Portugais surement encore trop nombriliste et complexé. L’Argentin lui au contraire joue sans frein, et sublime le jeu du Barça par ses chevauchées exceptionnelles, et ses buts toujours aussi incroyables. Car ne nous y trompons pas, la lutte qui règne en 2012 entre le Real et le Barça se résume à la même guerre qui se trame entre Ronaldo et Messi. Et autant dire que le lutin albiceleste ne semble pas près à vouloir céder son trine de sitôt. Bref, tant que la patte barcelonaise s’imposera au championnat espagnol, avec les Xavi, Iniesta, Messi et autre Pique, le Real aura toutes les peines du monde à exister en haut de l’affiche. Et cette année, même si Madrid a une longueur d’avance, il semble que Barcelone aura de nouveau le mot de la fin.

Damien Chédeville



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Lionel Messi est grand !

http://www.fastfoot.fr/archives/2012/01/10/23216010.html



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Crédits Photos : ouest-France.fr ; sport24.com

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