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FastFoot
5 avril 2012

Montpellier va prendre le pouvoir !

Le leadership leur va bien

Le Paris Saint Germain et Montpellier ont beau se partager la tête de la Ligue 1, ces deux écuries n’ont pour ainsi dire, aucun point commun. Budgets, propriétaires, masses salariales, stades, supporters, histoires… il est en effet assez surprenant de voir à quel point les co-leaders du championnat de France divergent à tous niveaux. Et pourtant, ces deux mêmes clubs ont la particularité d’avoir failli l’un et l’autre contre l’AS Nancy Lorraine, modeste candidat au maintien, durant la deuxième partie du mois de mars. Le MHSC le 17 (défaite 1-0), puis le PSG le 31 (2-1) ont ainsi fait preuve de beaucoup de maladresse sur un terrain synthétique pourtant favorable aux formations qui sont habituées à tenir le ballon. Seulement, comme la fin de saison se rapproche à grands pas, les mauvais élèves de L1 ont compris que s’ils ne voulaient pas descendre à l’échelon inférieur, il fallait d’ores et déjà sortir le grand jeu, et ce, même face aux meilleurs. Du coup, il n’est plus très étonnant de voir dans quelle mesure le combat pour la survie dans l’élite a fait irruption dans la course au titre et à l’Europe. Car à huit journées du terme de l’exercice, il ne fait plus bon traîner aux abords de la zone de relégation.

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Bref, la prochaine échéance des joueurs de Carlo Ancelotti d’une part, et de René Girard d’autre part, risque d’être déterminante, en vue des objectifs finaux des deux formations. Et gageons que même avec l’avantage d’avoir disputé une rencontre en moins que le PSG (OM-Montpellier, 30° journée, est programmé mercredi prochain), en plus de posséder une différence de buts plus favorable (+26 contre +22), le club héraultais a désormais davantage de marge pour être titré le 16 mai prochain. C’est en tout cas l’avis de FastFoot, qui ne verse pas dans l’empathie envers le plus faible, mais tente simplement de décrypter la tendance actuelle. Alors bien évidemment, il est toujours difficile de tirer des plan sur la comète, d’autant qu’il reste encore 24 points à distribuer (27 pour Montpellier) dans ce championnat, mais tout de même, la réception de Sochaux samedi à la Mosson, semble bien plus abordable que celle de Marseille par les Franciliens au Parc des Princes. L’explication est toute simple, et ne viens en aucun cas contredire l’argument exposé ci-dessus, concernant le rôle des relégables dans cette fin de saison.

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Les coéquipiers d’Olivier Giroud ont en effet l’avantage de recevoir Sochaux, et de poursuivre par la même, cette belle série en cours de six victoires à domicile. Tandis que 24 heures plus tard, Paris, qui reste sur quatre rencontres sans le moindre succès, s’apprête à accueillir un Olympique de Marseille au fond du gouffre, après neuf défaites subies en dix matchs toutes compétitions comprises. Un choc au « sommet » de la crise, et qui n’a de grand que l’intitulé, au regard des dernières prestations de chacun des deux frères ennemis. Avec un OM amorphe, éliminé on ne peut plus logiquement de la Ligue des Champions et à la traîne en championnat (9° à 20 points de Paris). Et un PSG qui ne peut plus compter sur ses rock stars, Nene et Pastore, trop occupées à pester contre les choix du coach, ou contre la presse. En résumé, Montpellier qui pendant ce temps-là ne demande rien à personne, continue à croire dur comme fer au titre, et se prépare en conséquence. C’est pourquoi, au bénéfice d’une exposition médiatique moins importante en cette dernière ligne droite, les protégés de Louis Nicollin doivent aller au bout des efforts consentis depuis le début de saison, en concrétisant une domination quasi incontestée.

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Et cela passe par un succès dès ce samedi face à Sochaux, privé de son avant centre Edouard Butin, gravement blessé contre Lyon fin mars. Puis dans un deuxième temps, par un résultat positif contre Marseille, mercredi prochain au Vélodrome. Sachant que d’ici là, le PSG aura surement laissé quelques plumes face à ces mêmes phocéens, et que par la suite, le calendrier s’équilibrera pour les deux concurrents au titre. Sans oublier pour autant l’arbitre de cette fin d’exercice, le LOSC d’Eden Hazard, qui affrontera successivement lors des 34° et 37° journées… le PSG et Montpellier bien sur ! Attention donc à ne pas sous-estimer la capacité de redressement des Nordistes, heureux vainqueurs de Toulouse le week-end dernier (2-1), et de retour au tout premier plan. Au final, le challenge paraît très élevé pour des Montpelliérains qui ont des ressources, en témoigne leur parcours en janvier, pendant la Coupe d’Afrique des Nations, alors dépourvus de quatre joueurs cadres. Reste à savoir si le mérite l’emportera sur l’attraction du moment, et si les « provinciaux » domineront comme FastFoot le pense, des Parisiens trop vite idolâtrés. Et ça, seule la bande à Giroud pourra nous le dire…

Damien Chédeville



Dans le même thème :


Montpellier a le profil du champion

http://www.fastfoot.fr/archives/2012/03/26/23861152.html


Article précédent :

L’heure des changements pour Deschamps

http://www.fastfoot.fr/archives/2012/04/04/23934587.html



Crédits Photos : lejdd.fr ; francesoir.fr ; europe1.fr

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Commentaires
D
bite
C
Toujours aussi impressionnant dans ce championnat, enfilant les victoires à chaque journée, j'espère sincèrement qu'ils montreront que l'argent ne fait tout mais qu'il faut de l'envie aussi...<br /> <br /> Montpellier Champion ce serait vraiment mérité au vue de leur prestation, mais la dernière ligne droit sera difficile...<br /> <br /> Courage à eux !!!
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