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FastFoot
7 février 2012

A quoi jouent Le Graët et Blanc ?

Un avenir en pointillés…

Alors que le froid glacial qui s’abat sur le territoire français a obligé les instances du football tricolore à reporter un bon nombre de rencontres de championnat le week-end dernier et même de Coupe de France cette semaine (Quevilly-Orléans, Dijon-PSG et Bourg-Péronnas-Marseille), cette même vague semble maintenant toucher Noël Le Graët et Laurent Blanc. En effet, à quatre mois maintenant du coup d’envoi de l’Euro 2012, le président par intérim de la Fédération Française de Football et le sélectionneur de l’EDF lui-même, font parler d’eux depuis une bonne semaine, concernant la date de prolongation du contrat du champion du monde 1998 à la tête des Bleus. Pour rappel, « le président » avait signé en juillet 2010 un bail d’une durée de deux ans. Ce dernier prenant fin après l’Euro ukraino-polonais, se pose donc désormais la question de savoir si oui ou non, Laurent Blanc va poursuivre l’aventure avec la sélection bleu blanc rouge. La réponse ? Elle est assez claire dans la tête de l’ancien coach bordelais, qui a par ailleurs plutôt bien réussi sa mission depuis le début des éliminatoires du championnat d’Europe. Lui veut continuer à coups sur jusqu’à la Coupe du Monde 2014 au Brésil, mais il veut pour cela prolonger son contrat avant la prochaine échéance des Bleus au mois de juin.

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Problème, Noël Le Graët lui, ne semble pas enclin à répondre à ses exigences, et ce, pour plusieurs raisons. Déjà, il est évident que l’état d’esprit de l’actuel patron de la FFF est de dire : « si Laurent Blanc remplit ses objectifs, nous continuons, sinon… ». Mais en plus de développer une stratégie dite de la « méritocratie » et donc du résultat, l’ancien président de l’En Avant Guingamp voudrait réduire le poids conséquent que représente aujourd’hui la masse salariale du staff de l’Equipe de France. Selon plusieurs médias, Le Graët trouverait ainsi que certains postes feraient doublon, et qu’il serait par conséquent opportun, de resserrer quelque peu celui-ci. S’en sont suivis de nombreux débats dans les émissions de radios et de télévisions dédiées au ballon rond, jusqu’à ce fameux échange entre Christophe Dugarry et Noël Le Graët, dimanche soir dernier sur le plateau du Canal Football Club de Canal+. Echange durant lequel l’ex attaquant des Bleus a reproché vivement à son interlocuteur, son rôle tenu dans la reconduction de Raymond Domenech en 2008, et par effet de domino, dans le fiasco de Knysna.

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Bref, on comprend bien que dans cette histoire, la communication entre le président de la FFF et son sélectionneur a été exécrable. Pire, on se demande bien aujourd’hui, pourquoi un tel débat a fait irruption dans les médias, alors même que les deux intéressés ont évidemment la possibilité de se rencontrer quand ils le désirent pour discuter de ces considérations. Et ce, sans faire part chaque jour, du détail de leurs échanges verbaux dans les colonnes des journaux. Au fond, le souci n’est même pas de savoir si Laurent Blanc doit continuer de diriger l’Equipe de France, car il est bien sur légitime qu’il continue sa mission, mais le problème se situe davantage dans la manière de dialoguer. Pourquoi faire son apparition à la télé pour alimenter les ragots ? Pourquoi Le Graët n’a tout simplement pas décroché son téléphone pour négocier avec Laurent Blanc ? Et surtout, pourquoi des informations comme celles-ci sortent-elles dans la presse, alors que les deux hommes ne paraissent pas si bavards ? La réalité semble bien plus criante que l’on ne veut bien le dire.

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Le successeur de Fernand Duchaussoy n’a pas l’air en effet, d’apprécier plus que cela le Cévennol, et le différend qui est né de la question d’une prolongation hypothétique n’en serait que la conséquence logique. Du coup, on voit mal aujourd’hui comment les futures tractations pourront aboutir en faveur d’une confirmation de « Lolo » à la direction de la sélection tricolore. A moins que Le Graët ne mette son égo de côté, et qu’il traduise la volonté de l’ensemble des supporters de l’EDF, ainsi que de ses observateurs, à savoir la reconduction évidente de celui qui a contribué à remettre debout un groupe France auparavant en décadence. Après, l’idée qu’une prolongation ne se fasse qu’au regard des résultats attendus se défend, et elle peut se défendre, mais en privé encore une fois ! Surtout quand le patron de l’instance en question s’appelle Noël Le Graët, et qu’il a connu le parcours que celui-ci a pu réaliser dans le monde de l’entreprise. La priorité de demain reste le succès de l’Equipe de France dans les compétitions internationales, et non le salaire du sélectionneur qui va mener ce groupe à la victoire. Arrêtons un peu la communication à deux francs, et concentrons-nous sur l’essentiel, histoire de ne pas passer une fois de plus pour des amateurs auprès des plus grandes nations du football mondial. Une fois pour toute, entendez-vous !

Damien Chédeville



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Tirage Euro 2012 : la France a eu chaud

http://www.fastfoot.fr/archives/2011/12/03/22876970.html


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Marseille/Lyon : objectif podium

http://www.fastfoot.fr/archives/2012/02/03/23431996.html


Crédits Photos : foot01.com ; lexpress.fr

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Commentaires
M
Clarimix qui encense Damix, quel hasard.<br /> <br /> <br /> <br /> De toute façon NASRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII survole tous les joueurs du PSG comme Pastorette
C
Felicitation pour ton travail...c'est très bien. continue et bon courage
M
C'est un peu un blog de beauf ici
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