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FastFoot
31 décembre 2012

Ces hommes qui ont marqué 2012

L'année des entraîneurs

Le temps de l’analyse étant freiné actuellement par la trêve hivernale qui s’achève tout juste pour les clubs de Ligue 1 et d’Europe -hormis la Premier League-, Fastfoot a décidé d’effectuer un retour éclair sur les hommes, joueurs, entraîneurs, sélectionneurs, présidents qui ont marqué l’année 2012 de leur empreinte. Une sorte de flash back mémoriel qui a pour but de ne pas oublier justement ce qu’il s’est passé cette année, sur les terrains du championnat de France comme ailleurs. Et le premier homme que nous avons voulu distinguer, et qui reste chronologiquement le premier à avoir soulevé un trophée majeur, c’est le sélectionneur français de la Zambie, Hervé Renard, vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. Car même si cette 28° édition de la compétition continentale s’est déroulée sans le tenant du titre l’Egypte, ni même le Cameroun, l’Algérie, le Nigéria et l’Afrique du Sud, qui sont pourtant des nations majeures pour le football africain, cette victoire demeure historique. Tout d’abord parce qu’elle est la première dans cette coupe si symbolique pour la Zambie qui avait déjà échoué par deux fois en finale (1974/1994), mais surtout car elle est intervenue près de 19 ans après la tragédie de l’équipe de nationale de 1993, victime d’un crash d’avion avec la sélection féminine, alors que les internationaux zambiens se dirigeaient vers le Sénégal pour une rencontre de qualification pour la Coupe du Monde 1994.

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Bref, c’est avec une grande émotion et un talent non dissimulé qu’Hervé Renard et ses joueurs ont fait tombé tour à tour le Sénégal, l’un des favoris de l’épreuve, en poule, puis le Ghana en demi-finale, avant de s’offrir le scalp de la Côte d’Ivoire, autre potentiel vainqueur désigné, sur la plus haute marche, au terme d’une cruelle séance de tirs aux buts (0-0, victoire 8 tab à 7). Historique, l’année 2012 de Lionel Messi l’aura été également, lui qui a reçu le 9 janvier dernier des mains du grand Ronaldo, le troisième ballon d’Or consécutif de sa jeune carrière. Mais cette distinction personnelle, ne devrait certainement pas être la dernière pour le meneur argentin, lui qui a empilé pas moins de 91 buts cette année civile, soit pour certains le record absolu depuis Gerd Müller et ses 85 buts en 1972. Alors certes la saison 2011-2012 n’a pas été brillante sur le plan des trophées, puisque la « Pulga » n’a remporté que la Coupe du Roi, mais ses 50 réalisations en championnat ont semble-t-il largement comblé ce manque de titres. Bref, si Messi est couronné pour la quatrième fois d’affilée le 7 janvier prochain à Zurich, il rentrera définitivement dans le panthéon du football mondial, comme étant le seul joueur avoir raflé autant de fois cette distinction de meilleur joueur de la planète. Si c’est le cas, l’international albiceleste pourra remercier de tout cœur son ancien coach, Josep Guardiola, grand artisan de l’ascension du Barça ces dernières années, et qui a donné le relais à son adjoint Tito Vilanova en juin dernier.

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Un départ très regretté par les joueurs catalans, qui n’ont eu de cesse de louer les qualités de l’homme, comme celles de l’entraîneur. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on parle de lui pour succéder à un monument du football britannique, Sir Alex Ferguson, qui aura marqué lui aussi l’année 2012 par sa longévité ininterrompue à la tête de Manchester United. Cela fait maintenant 26 ans que l’Ecossais entraîne l’un des plus grands clubs du monde, et ce, avec une ténacité aussi rare qu’elle mérite d’être signalée, à une époque où ses homologues se succèdent parfois tous les ans sur des bancs éjectables. L’un d’entre eux, Roberto Di Matteo, s’est d’ailleurs distingué à sa façon, puisqu’en prenant la suite d’André Villas Boas à la tête de Chelsea, il a conduit les Blues vers le titre prestigieux de vainqueur de la Ligue des Champions, avant de se faire évincer au mois de novembre, après seulement 8 mois à la tête du club du fantasque Roman Abramovicth. Enfin, pour en terminer avec les hommes de bancs, comment ne pas évoquer l’arrivée en grandes pompes au Paris Saint-Germain de Carlo Ancelotti en janvier, ou encore l’historique doublé réalisé par Jürgen Klopp avec le Borussia Dortmund en Bundesliga (champion 2011 et 2012). Un homme de banc il n’en est pas, mais peut-on passer à côté de Louis Nicollin, le président du Montpellier Hérault, champion de France 2012 devant le grand PSG, de son coach au caractère bien trempé, René Girard, et des joueurs de talent que sont qu’Olivier Giroud, Younès Belhanda, Rémy Cabella et Mapou Yanga M’biwa ? Ils ont fait rêvé la France, jusqu’à rafler un titre que les Qataris avaient pourtant promis de rapporter aux supporters parisiens. 

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Ce titre, ils ne l’ont donc pas ajouté au palmarès du club de la capitale, mais gageons que l’achat de Zlatan Ibrahimovic aura sonné comme une victoire pour les fans franciliens et pour l’ensemble du football français. Son arrivée très remarquée et très commentée surtout l’été dernier, a précédé son succès en Ligue 1, puisque le géant suédois a aligné 18 buts en seulement 16 apparitions dans cette première partie de saison. Un total qui est presque celui réalisé par son coéquipier Nene sur l’ensemble de la saison passée, lui qui est arrivé meilleur buteur du championnat de France à égalité avec le néo-gunners Olivier Giroud (21 buts). Ce transfert, au-delà de son coup relatif compte tenu de la qualité du joueur (20 millions d’euros), sonne comme l’affaire de l’année 2012, et la mutation qui aura fait le plus parler les médias, en France comme ailleurs. Et pourtant, on aura vite oublié que l’équipe dans son ensemble qui a été la plus brillante encore une fois, au point de susciter l’admiration de tous, c’est bien la sélection espagnole de Vicente Del Bosque, qui a remporté en Ukraine son deuxième championnat d’Europe d’affilée, après la fameuse Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Quelle génération que celle des Xavi, Iniesta, Fabregas, Piqué, Puyol et autre Villa ! Gageons qu’à ce titre, la Roja des années 2008-2012 restera comme l’une des sélections les plus brillantes de l’histoire du football, avec les Pays-Bas de Yohan Cruyff et le Brésil du roi Pelé à son époque. Tous ces joueurs, ces entraîneurs, et autres présidents, comme celui de l’UEFA, Michel Platini, formidable instigateur du fair-play financier, auront ainsi marqué 2012, comme d’autres l’ont fait mais que nous n’oublieront pas non plus. Les Deschamps, Drogba, Muamba, Brouard, Mourinho, Falcao, Van Persie… nous leur souhaitons une année 2013 aussi mémorable que la précédente !

Damien Chédeville

 

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Messi est une légende vivante !

 
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Le nouveau casse-tête d’Ancelotti

 

Crédits Photos : gabonreview.com ; europe1.fr ; bleacherreport.com

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