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FastFoot
6 octobre 2011

L’Equipe de France a les cartes en main

Gagner pour se mettre à l’abri

Ce vendredi soir, Laurent Blanc et ses hommes s’apprêtent à disputer face à l’Albanie, l’avant-dernier match de la campagne qualificative à l’Euro 2012. Une rencontre bien évidemment cruciale, alors que l’EDF ne possède qu’une unité d’avance sur le deuxième de la poule D, la Bosnie de Miralem Pjanic. Inutile donc de préciser, que la victoire est impérative, si les partenaires d’Hugo Lloris veulent éviter de passer par les barrages. Une étape qui avait donné des sueurs froides à Raymond Domenech en 2005 face à l’Irlande, engendrant au passage un des plus grands scandales du football français avec la fameuse main de Thierry Henry, à l’origine du but de la qualification si contestée. Non, cette fois la France veut s’éviter d’autres émotions de ce type, et ce, en venant tout d’abord à bout de l’Albanie de Lorik Cana. Premier point de passage, avant LA finale prévue mardi prochain au Stade de France, face aux Bosniens. En tout cas, c’est ce qui semble être le plus raisonnable. Car derrière, si les Bleus raflent trois points vendredi, il ne suffira que d’un nul face au second du groupe, pour décrocher le sésame ukraino-polonais.

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Bien sur, l’idéal serait de ne faire aucun calcul, et de partir fleur au fusil, pour arracher deux succès probants. Mais la France nous a habituée ces derniers mois, à ne pas trop espérer des talents qui forment le noyau de cette séduisante sélection. Dernier exemple en date, le soporifique match nul concédé en Roumanie, déjà éloignée d’une hypothétique place de barragiste. Car hormis l’excuse d’un terrain impraticable et d’un adversaire à la limite de la violence physique, les Tricolores n’ont pas donné l’impression d’une maîtrise et d’une adresse exceptionnelle. Et c’est là où le sélectionneur français va devoir agir, sur la confiance de ses protégés. La confiance en un jeu qui ne peut qu’être huilé avec les éléments qui composent le milieu de terrain notamment. La confiance en une attaque, qui, même privée de Karim Benzema, a toutes les chances de s’exprimer à plein régime face à une formation albanaise peu joueuse. Et enfin, la confiance d’un groupe qui monte, qui se construit petit à petit, à mesure que la compétition européenne se rapproche.

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Bref, Laurent Blanc et les Bleus ont toutes les cartes en main pour transformer l’essai. Au détail près, que l’on aimerait bien voir le champion du Monde 1998 expérimenter un autre schéma tactique que celui habituellement utilisé, à savoir le très à la mode 4-3-3 ou 4-2-3-1. En effet, pourquoi ne pas revenir à la base du football, et à un traditionnel 4-4-2 avec deux vrais ailiers et une attaque à deux éléments complémentaires. Cela donnerait l’occasion à Jérémy Menez par exemple, de remontrer ses qualités dans le couloir gauche et à un duo d’attaque Gomis-Remy de démontrer que l’efficacité offensive passe par l’occupation de la partie de terrain adverse. D’autant qu’avec le nombre de forfaits que déplore le staff médical tricolore (Ribéry, Benzema, Sagna entre autre), il serait opportun de lancer dans le bain des éléments qui ont faim. Faim de victoires, et faim de temps de jeu, dans une équipe amenée à jouer les premiers rôles dans un championnat d’Europe plus relevé que jamais. Alors oui messieurs, il est temps de prouver que la France n’est pas un simple outsider de ce futur Euro, et que par conséquent, nous n’avons pas besoin de sortir les calculatrices pour savoir comment se qualifier. Gagner, voilà le seul leitmotiv que doivent avoir les Bleus en entrant sur le terrain vendredi soir, au Stade de France.

Damien Chédeville


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Pourquoi Monaco n’est pas condamné


http://fastfoot.canalblog.com/archives/2011/10/05/22243324.html



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