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FastFoot
8 février 2013

Reverra-t-on le Paris Saint-Germain ?

Un échauffement avant l’Europe

A l’aube du coup d’envoi de la 24° journée de Ligue 1, le PSG qui vient d’enregistrer l’arrivée très « marketing » de David Beckham a semble-t-il les cartes en main pour assurer définitivement son statut de leader du classement. Alors même que les deux olympiques, Lyon et Marseille s’étaient évertués jusqu’à la trêve hivernale à marquer Paris à la culotte, la période rocambolesque du mercato semble avoir irrémédiablement séparé les destins du club de la capitale à celui de ses poursuivants. Ainsi, l’arrivée du fougueux Lucas Moura, de même que l’optique de voir débarquer d’ici le 13 février, David Beckham au Camp des Loges, ont sans doute joué en faveur d’un PSG pourtant irrégulier, mais décidément invincible. Dix points pris en quatre rencontres de championnat en cette deuxième partie de saison, c’est le meilleur parcours d’une formation de l’élite, à égalité avec Saint-Etienne. Et si le tour de Coupe de France face à Arras (4-3) difficilement validé, suivi du match nul et vierge devant Ajaccio en L1, ainsi que les succès peu convaincants face à Bordeaux (1-0) et Lille (1-0), ont mis en exergue les lacunes d’un groupe pas toujours motivé, la démonstration à Toulouse le week-end dernier (victoire 4-0), a eu le mérite de mettre tout le monde d’accord. D’autant que Lyon s’inclinait dans le même temps contre une équipe d’Ajaccio décidément accrocheuse face aux ténors (3-1), tandis que Marseille balbutiait son football face à Nancy au Vélodrome (défaite 1-0).

Pastore VS Toulouse
Si bien qu’aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, Paris est en position de force par rapport aux deux autres candidats crédibles au titre, en ayant de fait trois points d’avance sur l’OL et six sur l’OM, tout en sachant que les Franciliens jouent ce vendredi soir contre Bastia au Parc des Princes, en ouverture de la 24° journée. Autant dire que face à l’équipe la plus friable de notre championnat avec déjà 47 buts encaissés, pour un goal average largement négatif (-19), le Paris Saint-Germain a toutes les chances de s’envoler provisoirement au classement. Surtout que Lyon, en légère crise de confiance actuellement, reçoit Lille au Stade Gerland dimanche soir, pour une rencontre qui n’a rien d’une partie de plaisir. Car si le LOSC n’a plus gagné en Ligue 1 depuis le 22 décembre dernier et la 19° journée (victoire 4-1 sur Montpellier), Rudi Garcia attend logiquement une réaction de la part de son groupe, qui avait par ailleurs réalisé un très bon match à Paris malgré la défaite (1-0). Cela tombe bien puisque Rémi Garde est également dans l’attente d’une révolte de son effectif, lui qui craignait tant de voir ses meilleurs joueurs partir durant le marché des transferts, et qui n’a finalement perdu « que » Michel Bastos, ainsi que Monzon, quasiment jamais titulaire. Bref, l’OL se lance dans un grand défi, d’autant qu’au coup d’envoi du choc de ce 24° acte, les Lyonnais connaitrons bien évidemment le résultat du PSG, mais également de l’OM, qui jouera à 14h dimanche, face à Evian au Parc des Sports d’Annecy.

David Beckham PSG
La pression, Elie Baup l’aura donc également après le nouveau faux pas à domicile devant Nancy, même si ce dernier a pu profiter d’une certaine efficacité de la cellule de recrutement du club durant le mercato. Kadir, Samba, Sougou et Romao ont ainsi tour à tour rejoint la Cannebière, pour renforcer un effectif jusque-là bien trop court pour assurer les échéances à venir, et notamment le double choc face au PSG fin février, en championnat d’abord pour le compte de la 26° journée, puis au programme des huitièmes de finale de la Coupe de France. D’ici là, la Paris Saint-Germain sera plutôt tranquille, puisqu’en Ligue 1 les hommes de Carlo Ancelotti recevront donc Bastia ce vendredi, puis ils se déplaceront à Sochaux, deux équipes qu’ils avaient dominé durant la phase aller. La seule variable qui pourrait ainsi perturber le club de la capitale dans sa marche en avant, c’est ce fameux huitième de finale aller de la Ligue des Champions face à Valence, mardi prochain (12 février). Malgré tout, on voit mal les partenaires de Zlatan Ibrahimovic se faire accrocher par les Corses, sous prétexte que l’Europe leur tend les bras. Le staff francilien ainsi que le groupe dans son ensemble a globalement une expérience assez importante pour ne pas privilégier la Coupe d’Europe par rapport au championnat, d’autant que l’hégémonie parisienne en Ligue 1 est réellement en jeu. On l’a dit précédemment, le PSG à deux prochains matchs plutôt tranquilles au programme en L1, tandis que l’OL va recevoir Lille dimanche, puis se déplacer à Bordeaux où il n’est jamais simple de revenir avec quelque chose.

Ibrahimovic VS Toulouse
Dans le même temps, Marseille aura surement davantage de chances de recoller à l’OL, avec ce déplacement à Evian, et la réception de Valenciennes la semaine prochaine. Mais sincèrement, au vu des échéances immédiates qui attendent le PSG, on voit mal comment les deux olympiques pourront tenir le rythme, face à un groupe aussi pléthorique que possède le PSG. D’autant que si Carlo Ancelotti retrouve l’efficacité que son quatuor offensif Lavezzi/Pastore/Lucas/Ibrahimovic, avait eu à Toulouse vendredi dernier, on n’est pas à l’abri d’une nouvelle démonstration de force face à Bastia. Reste à savoir si l’arrivée très attendue d’une nouvelle « star », en la personne de David Beckham dans les rangs parisiens, ne créera pas un certain malaise dans le groupe. Hypothèse finalement peu probable puisqu’au poste où le technicien italien souhaite le faire évoluer, à savoir dans un milieu défensif à deux avec Blaise Matuidi ou bien Thiago Motta, la concurrence est amoindrie depuis les départs en prêts de Sissoko à la Fiorentina, de Mathieu Bodmer à Saint-Etienne ainsi que du jeune Adrien Rabiot au TFC. Une raison de plus de penser que l’on ne reverra plus le PSG, en tout cas en ce qui concerne Lyon et Marseille, tant la machine francilienne semble être désormais lancée. Malgré tout, cela attend tout de même confirmation, étant donné que Paris nous a appris à ne pas être présomptueux, rapport à une certaine irrégularité chronique. Seulement à un moment donné, l’addition de tels athlètes dans une équipe fait qu’on ne peut qu’imaginer la voir triompher.

Damien Chédeville

 

Dans le même thème :

Beckham, le coup de com’ du PSG

 

Article précédent :

Une France à deux vitesses

 

Crédits Photos : psg.fr ; leparisien.fr ; rmcsport.fr

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Commentaires
H
Salut, <br /> <br /> Je pense que le PSG sera champion, peu importe ce que feront les deux dauphins.
H
Salut, <br /> <br /> Je pense que le PSG sera champion, peu importe ce que feront les deux dauphins.
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