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FastFoot
27 juin 2012

En route vers la finale

L’Espagne et l’Allemagne en favoris

Depuis l’élimination de l’Equipe de France par l’Espagne en quarts de finale de l’Euro (2-0) samedi soir dernier, on ne parle quasiment que du comportement détestable de certains éléments de cette sélection tricolore. Et pourtant dès ce soir, le choc des Ibères entre la Roja justement et le Portugal, va donner le coup d’envoi en grandes pompes, des demi-finales de cette compétition est-européenne. Ainsi, on retrouve à l’affiche de ces deux rencontres de prestige, et finalement sans grande surprise, les deux favoris du tournoi, l’Allemagne et l’Espagne, ainsi que les outsiders italiens et portugais, pas si loin que ça du niveau de leurs adversaires. Du coup, il est assez envisageable d’assister à un dernier carré de haute volée, avec quatre formations qui veulent toutes aller au bout, - c’est un pléonasme -, quoi qu’il en coûte. Et même si la sélection qui a accumulé le plus de confiance depuis le 8 juin dernier est bien la Mannshaft de Joächim Löw, auteur de quatre succès en autant de rencontres, disons que le combat reste très ouvert. D’abord parce que chaque équipe possède une ou plusieurs stars qui peuvent faire basculer à elles seules un match. Pour le Portugal il y a bien évidemment Cristiano Ronaldo, en Espagne on fait confiance à Iniesta et Torres notamment, tandis que l’Allemagne se repose sur Mario Gomez et que l’Italie prie pour qu’un autre Mario, Balotelli en l’occurrence, mette le moteur en marche devant les Germains.

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Ensuite, même si ces derniers ont la fâcheuse coutume de marquer au moins deux buts à leurs challengers (sauf face au Portugal dans le premier match de poule, 1-0), le niveau semble tout de même assez homogène entre ces quatre « grandes » nations du football européen. Il n’y a qu’à se souvenir de la bataille qui a fait rage entre l’Espagne et l’Italie en phase de groupes, pour un match nul un but partout au coup de sifflet final. Cette même Squadra Azzura, qui, au tour précédent face à l’Angleterre, a connu toutes les peines du monde pour se hisser finalement dans ce dernier carré. Malgré un jeu plutôt chatoyant, les hommes de Cesare Prandelli ont en effet du attendre les tirs aux buts pour se détacher des Three Lions, emmenés par le très méritant Steven Gerrard. Preuve qu’au final, la sélection qui partait avec le plus grand handicap au début de la compétition (changement de sélectionneur, trois forfaits, suspension de Rooney), a réalisé un très beau parcours avec les forces en présence, bien plus louable que celui de notre Equipe de France si frileuse. Car même si l’on n’assiste pas à une cascade de buts lors de cet Euro, reconnaissons tout de même que les formations qui se sont hissés à ce stade des demi-finales, ont chacune développé à leur niveau un jeu porté vers l’attaque. Que ce soit le Portugal et ses lutins du milieu de terrain, Meireles, Moutinho et Veloso, l’Italie et son infatigable meneur Andrea Pirlo, ou bien encore l’Allemagne d’un Bastian Schweinsteiger au sommet de sa carrière, la circulation du ballon fait la différence cette année.

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En effet, il n’y a guère que l’Espagne que l’on attendait peut-être un peu plus fringante et convaincante, avec notamment une attaque qui se prive pour le moment d’un vrai numéro 9, décision entièrement assumée par le patron Vicente Del Bosque. En même temps, le personnage a déjà remporté consécutivement une Coupe d’Europe et une Coupe du Monde, donc il est difficile de contester un entraineur au si grand palmarès. Malgré tout, on ne peut pas nier que la Roja n’est plus aussi écrasante qu’auparavant, et cela semble être le moment idéal pour les voisins ibériques, de faire tomber le tenant du titre. En sachant que derrière, l’équipe qui compostera son billet pour la finale, aura l’avantage d’avoir une journée de récupération en plus que son adversaire pour la gagne. L’Allemagne et l’Italie ne se disputant la dernière marche que jeudi soir, il y a surement un bon coup à jouer pour une des deux formations latines. Seulement l’autre demi-finale paraît elle aussi tellement indécise, les Transalpins étant très solides en défense, qu’il est compliqué aujourd’hui de faire un pronostic concernant l’identité des deux finalistes. A moins que l’histoire veuille convoquer une revanche de l’Euro 2008, lorsque les Espagnols de Del Bosque étaient justement venus à bout de la Mannshaft. Une chose est sure, le spectacle sera au rendez-vous des demies, avec en toile de fond, la lutte pour le classement des buteurs, et le titre du meilleur joueur de tournoi. Les jeux sont faits messieurs, rien ne va plus !

Damien Chédeville



Dans le même thème :

L’Allemagne court vers le titre

http://www.fastfoot.fr/archives/2012/06/18/24523615.html


Article précédent :

Laurent Blanc doit faire le ménage !

http://www.fastfoot.fr/archives/2012/06/26/24585589.html



Crédit Photos : alvinet.com

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